1. |
Les corps invincibles
05:07
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Si les barrières s’écroulent
Je danserai dans la foule
L’envie poignante de m’élancer
Sans retenue, désarmé
Encore une fois
Immobile
mes pieds lourds de ferraille
Dans mon coin figé
Un noeud dans les entrailles
Je vois les corps invincibles
Libre jusqu’au bout des doigts
Dessinant des cercles dans le vide
Ref
Une fois de plus
Engourdi
Mon corps d’épouvantail
Reste planté là
À tanguer vers la faille
Je rêve de danser parmi eux
Libre jusqu’au bout de moi
Les bras hauts dans l’espace
Les bras hauts dans l’espace
Dessinant des cercles dans le vide
Si les barrières s’écroulent
Je danserai dans la foule
L’envie poignante de m’élancer
Sans retenue, désarmé (libéré)
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2. |
1123
03:21
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J’écris des mots
Un éloge à ta beauté
Je me souviens de ta peau
Un paysage de février
La distance, ma mémoire
Je te vois, toi qui danses
Nos vies éparpillées nous séparent
J’te veux près de moi
Je lis tes gestes
Un grand livre ouvert
Ta douceur me berce
Les vagues dans la mer
On inventait que du beau
Nos mains comme des serres,
Nos dents comme des crocs
Par delà les nuages, nos têtes en apesanteur
La distance, ma mémoire
Je te vois, toi qui danses
Nos vies éparpillées nous séparent
J’te veux près de moi
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3. |
Valser
03:54
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Nos regards perdus fixent la glace sur le fleuve agité
La houle blanche trace des lignes comme le font mes doigts sur ta peau
L’hiver s'accroche au printemps qu'on attend impatient
Le corps au chaud, dans mes bras, tu rêves au firmament
Quand la solitude hivernale nous ronge l'épiderme
On s'enferme pour faire entrer un peu de chaleur dans nos veines
Avril à nos portes, mais le désert blanc nous fait l'oublier
Le corps au chaud, dans mes bras, on se met à valser
On fera de nos vies un printemps, une route pavée de lumière
Cultivant le beau, loin du mépris et des froids polaires
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4. |
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Tu m’sors de l’abîme
Dans ta main mon coeur
Tu es l’ultime
J’observe la splendeur
Je monte jusqu’à la cime
Je suis vainqueur
Au fond de ma poitrine
Un élévateur
Tu vois mes fantômes
D’hier et d’aujourd’hui
Tu ouvres mon royaume
Le beau et l’incompris
T’as percé ma couche d’ozone
Tu réchauffes ma vie
J’ai laissé couler
Ma joie dans mes larmes
J’ai baissé la garde
Rendu mes armes
Dans tes yeux le monde
Tes sourires me répondent
Dans tes yeux le monde
On sort de l’abîme
Dans nos mains nos coeurs
On est l’ultime
Observant la splendeur
On monte jusqu’à la cime
Nous sommes vainqueurs
Au fond de nos poitrines
Un élévateur
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5. |
Baleine
03:34
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Le monde en tempête
Se lance en désordre
Des grenades par la tête
La joie se désaccorde
Un bateau à la dérive
Des hommes fuyant la mort
L’espoir porté à bout de bras
Le regard de mille vies
D’une enfant de huit ans
Les yeux clairs et grands
Qui rêve aux baleines
Les clôtures s’érigent
Coupent l’oxygène
Les canons qui grondent
Répandent la haine
Les chaines au cou
Les pieds dans la boue
Résonnent les sirènes
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6. |
Michelle
03:10
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Il l’aurait amenée avec lui
Qu’elle voit l’océan à vue de dieu
Surplombant la neige des cieux
Les oreillers volants
Il aurait voulu l’embrasser
Pour assouvir ce grand désir
La prendre si tendrement
Et ne plus jamais fuir
Il a senti la force d’un trou noir
Son étoile aspirée
Il s’imagine une autre vie
Où ils auraient été diamant
Il franchirait l’immense rivière
Combattant les tourbillons, les requins
Diviser comme Moise la mer
Et courir jusqu’à demain
Pour aller chercher sa main
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7. |
Le bonheur te va bien
04:19
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Prise dans le carrefour giratoire
Les rêves perdus, le coeur gris
Tu t’enfargeais dans le noir
Te croyant seule dans l’infini
Et puis la lumière est entrée
La lumière est entrée
Comme le bonheur te va bien
L’ascenseur qui te mène en haut
Comme le bonheur te va bien
Ton chant comme celui des oiseaux
Des traces blanches sur tes poignets
Empreinte profonde d’une longue bataille
Où tu cherchais une autre paix
Une lueur, un reflet
Et puis la lumière est entrée
La lumière est entrée
Comme le bonheur te va bien
L’ascenseur qui te mène en haut
Comme le bonheur te va bien
Ton chant comme celui des oiseaux
La tristesse ne coule plus dans tes veines
La lumière est entrée
Ton être entier est un poème
Où la lumière est entrée
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8. |
Quitter le chaos
03:52
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Je veux enlever les chaines
Enroulées à mon cou
J’me suis causé assez de peine
Je veux me tenir debout
J’vais tuer mon capitaine
Lui qui me dit non
Qui rationne mon oxygène
Qui brûle mes crayons
Qui bloque les rayons
Je veux quitter le chaos
Où je suis mon pire ennemi
Loin de mes idéaux
Le corps affaibli
La tapisserie est grise
Le désordre sans contrôle
Le malheur et son emprise
Son poids sur mes épaules
J’vais tuer mon capitaine
Lui qui détruit mon décor
Dans l’eau lointaine
J’vais le jeter par-dessus bord
J’vais franchir la ligne de départ
Tout droit à contre vent
Il faut que je saute
Là où je me sens vivant
À ma nouvelle aube
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9. |
J'irai
04:33
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J'irai sur le chemin sans fin et abrupt
Qu’importe les tremblements, le doute, les égratignures
J'irai sur le chemin sans fin et abrupt
C'est ma seule certitude
T’as demandé la route
Pour me retrouver
Mais y a pas de plan
Y’a juste droit devant
Tu m'as demandé la route
Pour me retrouver
Mais y a pas de plan
Y’a juste droit devant
Et puis j'aime mieux être seul
Je m'y suis habitué
Peut-être qu'un jour
Au milieu d’un détour
Des courbes d’un passage
Je te tendrai la main pour de vrai
Mais pour l'instant
J’aime mieux être seul
J'irai sur le chemin sans fin et abrupt
Qu’importe les tremblements, le doute, les égratignures
J'irai sur le chemin sans fin et abrupt
C'est ma seule certitude
Je vais sur le chemin sans fin et abrupt
Qu’importe si le sol s’ouvre sous mes pieds
Je vais sur le chemin sans fin et abrupt
Mille excuses de ne pas t'amener avec moi
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